Bonjour les mamans et futures mamans!

Voilà le récit de mon accouchement, le 26 avril 2012 En espérant que ça permettra à d'autres gros bidons de patienter !

Le terme de ma grossesse était prévu pour le 5 mai. Mais j'étais persuadée que ma puce arriverait plus tôt. Tellement persuadée que j'ai pris du faux travail pour du vrai et que nous sommes allés deux fois pour rien à la maternité.

Mardi 24 avril, j'ai une migraine carabinée toute la journée, du genre de celles que j'avais avant d'avoir mes règles. Je me dis que quand même au niveau hormonal il doit se passer des choses... En plus de ça j'avais perdu énormément de bouchon muqueux, en petits bouts, mais des quantités qui m'ont semblé monumentales.

Mercredi 25 avril, je devais aller raccompagner un ami de Chéri chez lui et passer un peu de temps avec sa compagne, jeune maman. J'y vais, mais jme sens patraque et j'ai des contractions douloureuses de temps à autres. Je suis très fatiguée, molle, c'est pas moi.
Je papote un peu et ne tarde pas. Je reprends la voiture et là les contractions deviennent franchement douloureuses, comme des douleurs de règles carabinées. Je fais donc une pause sur le trajet, ne supportant plus bien d'être assise, le ventre comprimé. Je fais quelques emplettes histoire de marcher un peu et je rentre, toujours douloureuse.
A la maison j'envoie un message à Chéri, lui disant que je pense qu'on ne va pas dormir cette nuit. Je lui écris aussi une carte, je ne sais pas pourquoi mais je savais que nous pourrions la mettre dans l'album, que ce jour n'était pas un jour comme les autres

Dans la soirée mon ventre reste dur pendant deux bonnes heures, avec des douleurs intermittentes dans les reins, mais surtout il ne s'assouplit pas une seconde tout ce temps. Chéri me dit d'appeler quand même la mater, ils me disent que tant que je n'ai pas un rythme bien clair ce n'est pas la peine de nous déplacer. En plus de ça c'est la tempête dehors... autant ne pas bouger pour rien!

Donc je vais me coucher, Chéri prend son temps et n'arrive qu'à 2h dans le lit... sauf qu'à 3h je sursaute : l'impression de me faire pipi dessus ! Vous l'aurez deviné, je perdais les eaux.
Je saute du lit, je vais aux toilettes pour vérifier que ce n'est pas ma puce qui aurait donné un coup trop fort dans ma vessie, mais là grosse flaque au sol, je n'ai plus de doute!
"Chéri, je perds les eaux!!"
"Oh jsuis trop bien dans le lit là..."
"(rire) Heuh, je m'en fous un peu "
(silence... il s'est rendormi MDR Normal, à peine une heure de sommeil, il a mis un peu de temps à comprendre, mais bon en 2 minutes il était debout ^^ )

Donc je me change, je mets une serviette hygiénique (la bonne blague, c'est comme si je n'avais rien mis mais je n'avais pas encore compris l'ampleur de la chose )
Et on part à la mater (la valise était déjà prête dans le coffre depuis quelques jours).

Là bas, on sonne et je dis que je perds les eaux. La sage-femme me dit d'entrer, qu'on va vérifier en faisant un test. Là je fais un pas et j'inonde mes collants, mes chaussures et.. le sol du couloir. "Ah bah pas besoin de test, installez vous sur la table"

Et là je commence à avoir mal. Bien bien mal. Chaque fois que je perds du liquide, mon utérus s'affole. Je trempe des protections en quantité, ne peux pas trop bouger sous peine de perdre du liquide et d'avoir ensuite une ou deux contractions fortes.

La sage-femme vérifie mon col : il n'a pas bougé, j'étais déjà dilatée à 2 cm. Elle nous conseille donc d'aller marcher.
Oui... sauf que marcher en perdant les eaux c'est pas simple ^^ Et en plus je commence franchement à souffrir, toute concentrée sur ma respiration. J'ai des envies d'aller à la selle, bref je ne sais plus trop quoi faire de mon corps

Une aide-soignante arrive et on lui explique que ce n'est pas vraiment envisageable d'aller marcher dans ces conditions. Pas de souci, elle nous donne un ballon et nous installe bien mon homme et moi pour qu'il puisse me masser confortablement pendant que je suis sur le ballon, accoudée au lit. On gère un bon moment comme ça, mais j'ai de plus en plus de mal à supporter la douleur, les contractions sont rapprochées, toutes les 2 ou 3 minutes, puis une pause de 5 minutes... ça dépend de mes pertes de liquide. En tout cas arrive un moment où le contact des mains de mon homme devient insupportable, j'ai trop mal aux reins, je ne supporte plus rien et malgré toute ma volonté à rester silencieuse, des gémissements m'échappent.

Là je comprends que je ne tiendrai jamais sans péridurale les heures qui viennent. Donc Chéri appelle la sage-femme et lui dit pour la péri. On regarde mon col, je suis à 3 cm, on peut. Mais l'anesthésiste est occupée car ce soir avec la tempête (je ne savais pas que ça jouait mais apparemment si) il y a beaucoup d'accouchements en même temps. Donc j'attends, on me met assise pour préparer mon dos pour la peri, mais du coup je reperds du liquide et là j'ai des contractions encore beaucoup plus fortes, qui me font tétaniser... je tremble comme une feuille, claque des dents et n'arrete pas de me répèter "arrete de trembler" Je fais rire l'équipe médicale ^^
Une contraction très très forte et je plonge vraiment mon regard dans celui de mon homme, j'essaie de m'y accrocher au max, mais argh c'est dur et je gémis. L'anesthésiste arrive, Chéri est prié de sortir, c'est une sage-femme qui prend le relai pour me soutenir et elle a été géniale, à collé son front au mien, en me parlant très doucement, encourageante. Ca n'enlève pas la douleur mais ça aide à se focaliser sur autre chose.
L'anesthésiste pose la péridurale comme un chef, je n'ai rien senti à part une décharge ou deux, rien à dire
Et à partir de là, les contractions vont me sembler de plus en plus courtes puis de moins en moins intenses. Je mets à peu près un quart d'heure à me détendre, puis je m'endors. Chéri en profite pour faire de même.
Il est 6h30.
A 7h30, la sage-femme revient pour vérifier mon col : je suis à 7 cm ! Je jette un œil à la courbe des contractions : rien à dire, c'est un métronome et l'intensité est forte, on dépasse largement du graphe, qui est recalibré en conséquence. Bref, je n'ai plus mal (ou presque, j'ai une zone qui reste sensible, zone de la sciatique qui m'a accompagnée toute la grossesse) et mon utérus bosse comme un chef
J'essaie de réveiller mon homme pour le lui dire, il est surpris qu'on soit déjà à 7 et se rendort aussitôt ^^
On redort une heure et à 8h30 la sage-femme vient vérifier.... je suis à dilatation complète ! Bon bah au moins ça n'aura pas trainé!
J'appelle Chéri, essaie de le réveiller, impossible . L'équipe médicale me demande si j'ai une position de préférence pour que la puce s'engage dans le bassin, avant de pousser. Je dis oui, à 4 pattes!
Toute la fin de ma grossesse j'ai voulu accoucher à 4 pattes, j'étais tellement contente qu'on m'en laisse la possibilité! Alors on m'installe à genou sur le lit avec le ballon sous mes avant bras, et là pour le coup je parle plus fort pour réveiller mon homme : "Je suis à dilatation complète!!"
Lui : "quoi? Mais non, t'es à 7 tu m'as dit" MDR Bref il a réalisé et là pour le coup il était bien réveillé

Malgré la péridurale, je sens fortement dans mes reins les contractions, qui me font de nouveau trembler. Le ventre par contre est indolore, c'est déjà ça Je ne voulais pas surcharger non plus la péri pour ne pas risquer d'être inefficace dans les poussées.
Donc je gère les contractions qui viennent avec Chéri, qui me soutient très bien , et avec le sourire, parce que je sens que la puce descend doucement à chaque contraction. J'ai mal mais je sens que c'est tellement imminent que la douleur n'est plus un problème. C'est un des deux meilleurs moments de mon accouchement : le silence, juste mon homme et moi et bientôt notre enfant, l'ambiance zen et sereine de la certitude que c'est bientôt la fin, avec l'excitation d'arriver à voir notre crevette bientôt... L'amour dans la pièce était omniprésent, on s'en souviendra toujours

Quand je commence à avoir envie de pousser, j'appelle l'équipe médicale et on me met en position gynéco. Petite vérification : la puce s'engage très bien, dans le bon sens, et elle est bien descendue grâce au moment précédent

Commence alors la phase terminale, qui se passe à merveille. Je sens chaque contraction arriver dans les reins, j'utilise la douleur pour avoir l'énergie de pousser, au début en respiration forcée puis en respiration bloquée. Tout avance super bien, l'équipe est très encourageante et apparemment ravie de l'évolution, mon homme est parfait... Bref un moment super à vivre, j'ai tout senti, et est arrivé le moment où la sage-femme m'a dit :" là il va falloir qu'elle sorte parce qu'elle est un peu à l'étroit". Ok, message reçu, c'est la dernière contraction, plus que 2 ou 3 poussées, il faut qu'elle sorte ! Je me concentre à fond, et la voilà ma crevette....

On me la montre mais elle me semble énorme, elle est toute bleue, j'ai un mouvement de recul la première seconde, toute concentrée que j'étais la seconde précédente, les yeux fermés. Ouvrir les paupières et avoir sous son nez un petit être qu'on pensait siii petit pendant la poussée et qui ne l'est finalement pas... la surprise a été de taille pour moi!
Puis l'instant suivant elle était en peau à peau sur moi et là..........2e moment le plus beau de l'accouchement. Là j'ai réalisé, là j'ai eu le contact le plus merveilleux de toute ma vie, le plus bouleversant... et j'ai fondu en larmes pour les 10 minutes suivantes, avec le sourire Elle n'était pas maigrichonne bien que tout le monde m'ait dit que je n'avais pas pris beaucoup de poids pendant la grossesse, on nous avait dit aussi qu'elle serait plutôt petite, elle est tout à fait normale, la peau toute lisse, légèrement potelée... bref elle est parfaite

Comme il fallait sortir le placenta etc, j'ai voulu que la puce soit avec son papa, donc il l'a eue en peau à peau (elle l'a bien épilé MDR) puis il est allé l'habiller avec l'aide de l'aide-soignante.
Pendant ce temps le placenta est sorti nickel, j'avais une petite déchirure vaginale et sur une petite lèvre donc j'ai été recousue, mais rien de bien méchant

Voilà, notre petite Emma est née à 10h41, soit 7h41 après que j'aie perdu les eaux dans le lit.
Elle pesait 3.3 kg pour 49 cm.

J'ai beaucoup de chance que tout se soit aussi bien déroulé, j'espère que ça va donner du baume au cœur aux futures mamans !

C'EST DU BONHEUR !!!

Après le premier trimestre nauséeux et usant physiquement, le second trimestre qui était censé être le plus chouette et n'a été qu'une suite de soucis menant à l'arrêt maladie, est arrivé sur son cheval blanc le troisième trimestre, avec son lot de promesses désastreuses.

Oui mais! Je ne fais pas tout comme tout le monde ^^

Le troisième trimestre s'est donc annoncé sous son plus beau jour, me laissant un mois complet de répit : le 7e mois! Aaaaah profiter de voir son ventre s'arrondir sans douleur, avoir un regain de vitalité permettant d'être active, commencer à savoir comment est positionnée la crevette, faire des emplettes, customiser la chambre... OUI je l'ai eu, mon moment de plénitude (à quelques détails près, mais on va les oublier ^^ ).

Le 8e mois m'a fait comprendre et bien comprendre ce qu'était une douleur ligamentaire. Il a aussi été impitoyable pour mon ventre : OUI j'ai des vergetures, malgré un badigeonnage en règle depuis le 3e mois de la grossesse ; OUI c'est parfaitement injuste et agaçant, mais NON je ne peux rien y faire à part continuer à prendre soin de ma peau en espérant que d'ici 1 an ou 2 on ne les verra plus... jusqu'à ce qu'on démarre Crevette numéro 2...

Et le temps passe tranquillement, je retape un meuble pour ma ptite crevette, je réfléchis à une boite à Papa pour mon homme (qui, soit dit en passant, est vraiment parfait : il faut le dire, les futurs pères sont plein d'angoisse et de questions, ils nous entendent nous plaindre et prennent soin de nous... médaille aux héros de cette épopée! ).

Mon bassin et mes hanches prennent de la distance, je crois qu'ils font un break, faut dire qu'un ménage à trois ça ne doit pas être simple tous les jours ^^ Et ça fait maaaaaaal !

Et c'est là que l'activité la plus improductive qui soit, c'est-à-dire dormir, devient en plus un calvaire.

FINI le temps où le lit était un lieu de réconfort et d'abandon, de bien-être et de récompense après une bonne journée bien remplie.

En ce moment, le lit ressemble plutôt à un passage obligé qui fait peur, j'appréhende la douleur avant d'aller m'y mettre, vaincue par un besoin de sommeil évident et incapable de trouver un autre endroit où exercer cette activité censée me soulager.

Explication :

- m'endormir à l'horizontal est impossible : remontées acides +++ même avec du Gaviscon à gogo

- je m'endors donc semi-assise, calée avec une couette et un oreiller

- je ne peux pas rester sur le dos, car la crevette remonte et me comprime les poumons

- je dors donc sur le côté, en pente => mes lombaires n'apprécient pas plus d'une demi-heure, ensuite je me réveille avec le dos bloqué et brûlant de douleur

- à force d'être sur un côté, la hanche qui me soutient commence à ne plus supporter non plus, puisqu'elle encaisse beaucoup plus de poids que si j'étais à l'horizontal et qu'en plus elle est justement en train d'essayer de s'écarter du bassin, donc là je lui fais faire l'inverse, ça coince.

Donc bilan :

Quand il faut aller faire pipi, j'ai le dos bloqué des omoplates au coccys, mon reste de sciatique qui m'empêche de poser mon pied gauche à plat, mon ventre et la crevette qui d'un coup viennent butter contre la vessie déjà sous pression, avec un ptit  sursaut de la crevette qui se replace, normal. Et... surtout avant ça, avant d'être debout, il faut se tourner et se redresser dans le lit, avec deux hanches qui ne communiquent plus et des abdos qui ne peuvent plus être sollicités, surtout avec la vessie pleine.

See what I mean???

C'est juste un calvaire, et c'est deux fois par nuit en général.

A ça on ajoute les réveils intempestifs pour cause de mal de dos et mal de hanche, une crampe à chaque mollet si j'ai le malheur de m'étirer...

Donc le lit, comment vous dire.... j'aimerais vraiment renouer des liens avec lui mais en ce moment il ne m'inspire rien de bon, à part le plaisir de voir mon homme dormir (lui) et de sentir sa main sur mon ventre de temps en temps dans la nuit.

Voilà... il reste un petit mois, ça serait bien que je dorme un peu quand même, jvais essayer d'en parler à mon corps, qu'il me laisse un peu de répit avant que notre crevette bien aimée n'arrive chambouler nos nuits!

Courage à celles qui sont dans le même cas, c'est beau de sentir son bébé grandir et bouger, mais purée vivement que nos crevettes sortent de là, qu'on puisse enfin profiter !!!

Et voilà... un thème souris'zette pour la crevette!

La chambre est en cours de préparation, ça devient de plus en plus concret, encore 3 mois et demi à attendre, mais il reste beaucoup à faire! Bon rose c'est rose, parce que c'est une fille, une vraie et que c'est déjà la princesse de son papa... ^^

De mon côté je suis arrêtée définitivement pour soucis de sciatique et compression veineuse, donc je vais avoir tout le loisir de penser aux préparatifs :)

La grossesse n'est quand même pas une partie de plaisir en ce qui me concerne, même si la sentir me fait oublier mes douleurs. Devoir demander à Monsieur Chéri de me sortir du canapé tous les soirs c'est quand même consternant à 26 ans!!

Mais il faut ce qu'il faut, la misstinguette prend ses aises et ça pousse de partout : tant pis, on commencera par la punir au pain et à l'eau à la naissance, histoire qu'elle comprenne le mal qu'elle m'a fait!

OUPS! Jvais peut être aller réviser l'éducation du jeune enfant et les besoins du nourisson moi!

Voilà, 5 mois de grossesse, un appart pour nous trois (cinq avec les chats), le plaisir de voir nos proches pendant les fêtes et l'effervescence se tasse.

Un moment d'apaisement qui permet de réaliser l'immense chance qu'on a.

Quand j'étais petite, c'est cette vie-là que j'espérais.

Quand j'étais ado, j'étais persuadée que ça ne m'arriverait jamais.

Quand j'étais étudiante, j'y croyais de nouveau, j'ai espéré et j'ai échoué. Plusieurs fois.

A aujourd'hui, c'est là, c'est bien ma vie et je réalise à peine tellement ça s'est fait tout seul.

La clef du bonheur c'est de ne pas avoir à lutter contre vents et marées pour que les évènements s'enchainent comme il faut. Quand c'est le bon moment, tout s'arrange pour que les choses se passent.

Voilà, merci donc à tous les déboires passés de me permettre de vraiment savourer l'apaisement et les joies actuelles.

Je suis une ptite chanceuse, dans mon ventre la ptite crevette qui gigote aura des parents épanouis qui essaieront de ne pas faire trop de bourdes. Mais ce qui est sûr, c'est que l'amour sera omniprésent et ça c'est plus que je n'aurais osé imaginer il y a qqes années...

Love love love dit-on en Amérique... :)

Alors alors faisons le bilan :

Deux malaises à cause d'accès de tachycardie : détour par les urgences, on paie.

Nouvel accès de tachycardie : médecin, on paie. Prescription d'une visite chez le cardiologue.

Visite chez le Cardio : rien à signaler, le coeur va bien, il rame un peu pour gérer le volume sanguin mais c'est tout : on paie.

Deux semaines d'arrêt pour me reposer (mon coeur fait un marathon quand je suis assise dans le canapé... on n'est pas en phase) : je perds donc plus d'un quart de mon salaire (2 semaines à 50%, moins les 3 jours de carence).

Deux semaines plus tard : douleurs inexpliquées dans le mollet, genre problème circulatoire. Antécédents familiaux et grossesse obligent, on est prudent, on va aux urgences.

On arrive : non c'est aux urgences gynéco parce que vous êtres enceinte. Aaaah??? Quand on est enceinte, on n'a pas les mêmes médecins que les autres et pis c'est tout. Avantage : après avoir palpé mon mollet et estimé qu'un doppler serait plus raisonnable, le gentil médecin fait une écho et nous annonce que nous allons certainement avoir une ptite fille... Bonheur... on paie mais on s'en fiche ^^

Aujourd'hui : je m'éclipse du travail pour mon rendez-vous avec l'angiologue : rien à signaler, mes veines et artères fonctionnent bien, mais comme j'ai de plus en plus de veinules apparentes, il me prescrit des bas de contention. Et boum : on repaie.

On fait comment, quand on perd d'un côté de l'argent à cause des arrêts maladie et qu'en plus on nous demande d'avancer des sommes astronomiques pour les spécialistes??

On pleure, ya plus que ça... Et on prie pour ne plus avoir de truc bizarre susceptible de nous alerter.

Avant je n'allais jamais chez le médecin, maintenant tous les indices d'une anormalité débouchent dans une salle d'attente... et il reste encore 5 mois...